“Et si j’avais ma part de responsabilité dans les maux récurrents, chroniques, insubmersibles qui m’assaillaient ? Allergie respiratoire, asthme, douleurs digestives, syndrome du côlon irritable pour n’en nommer que quelques-uns.”
“Et si je choisissais d’explorer mon corps. En comprendre le langage et les mécanismes silencieux. Découvrir ses forces. Accepter ses faiblesses.”
“Et si, pour changer, j’adaptais mon mode de vie à mes besoins, et non l’inverse ?”
“Et si je décidais de revenir à ma terre pour aller mieux.”

J’ai commencé à me poser toutes ces questions il y a quelques années. Je n’allais pas bien et je voulais savoir pourquoi. Je savais que, pour une grande part, il ne tenait qu’à moi d’aller mieux de façon durable. Retrouver mon énergie, ma vitalité, une légèreté à vivre bien. La naturopathie m’a apporté ses réponses, ses solutions simples, naturelles, efficaces.  Je lui ai fait une place de choix dans ma vie. Toutes mes valeurs s’y retrouvent. Pour moi, elle est une vraie philosophie de vie, une écologie personnelle. La naturopathie a aiguisé des prises de conscience, un nouveau regard, comme un éveil. Je suis responsable de mon corps jusqu’à la fin, il est unique, son fonctionnement merveilleux. Mon corps est ma planète, la seule que j’ai. En prendre soin, veiller sur lui, c’est lui accorder respect et considération.

  • Le nourrir, bien sûr, par une alimentation de qualité, bio, vivante, locale. Car les aliments touchent et traversent le plus intime de nous.

 

  • Le nourrir c’est aussi considérer ce à quoi nos sens sont exposés et décider, lorsque cela est possible, de faire en sorte de se mettre un peu à l’écart. Comme ne pas regarder ou écouter les informations tous les jours. Comme s’isoler au calme quelques minutes si on évolue dans un milieu urbain avec le bruit, les odeurs, les sollicitations diverses. Comme prendre quelques longues respirations ventrales au milieu d’une réunion exigeante.

 

  • Le nourrir c’est partir délibérément à la recherche de ce qui nous ressource, là où on souffle, là où on se dépose enfin : dans le carré de soleil sur le balcon, au creux d’un câlin, sous les arbres, au bord de l’eau, en silence, en musique ou en bonne compagnie.

Nourrir ma terre, un peu, beaucoup, nécessairement.